Le club - LE MANS FC

< retour

Actualités
Le 06.11.2018
à 11:36

LE MANS FC-LAVAL : Thierry Goudet donnera le coup d'envoi

Thierry Goudet a vécu ses plus belles émotions de joueur avec Laval et ses plus belles émotions d’entraîneur avec Le Mans, lui le coach de la première montée en Ligue 1 (en 2003). Il donnera le coup d’envoi du Derby samedi après-midi, dans un MMArena des grands jours (15h, 13e journée du National). Comme une évidence.

Thierry, vous êtes le coach de la première montée du Mans en Ligue 1. Est-ce votre meilleur moment en tant qu’entraîneur ?
Une montée, ce n’est pas anodin… Ça faisait onze ans que le club végétait en Ligue 2. En décembre 2000, quand je suis arrivé, le club était en situation difficile. La saison 2002-2003 avec la montée a été une consécration. En si peu de temps… Le club a vite été redressé, en l’espace de deux ans. La montée n’était pas forcément prévue. Le club n’était peut-être pas prêt… Mais ç’a été un moment merveilleux. Dans une carrière d’entraîneur, ce sont des moments qui marquent.

La saison d’avant, celle à quatre montées, Le Mans finit cinquième. Ce n'était pas loin !
On est battu lors du dernier match à la maison, contre Caen (1-2). Je dis toujours que c’est Xavier Gravelaine qui nous a battus. Il met deux buts. Si on gagne ce match, on monte. On était déjà dans le cheminement. L’année d’après a été extraordinaire et inoubliable avec cette montée. Mais ça s’est fait très vite. Il faut se rappeler qu’on jouait plutôt le maintien, qu’on était plus près de la descente, sur la deuxième partie de la saison 2000. Ça s’est joué ric-rac. Tout va très vite dans le football…

Quels joueurs de cette époque vous ont marqué ?
On avait un groupe de jeunes joueurs entourés par quelques anciens. Ç’a fait un bel amalgame. Il y avait Laurent Bonnart, qui a fait une super saison, Frédéric Thomas chez les jeunes, Stéphane Samson, Daniel Cousin, qui est aujourd’hui sélectionneur du Gabon, Willy Bolivard, Denis Arnaud, Jérôme Drouin, et j’en oublie… Ç’a été un groupe exceptionnel, extraordinaire, qui n’a pas lâché. On a fait un parcours de véritable champion dès le début : six premiers matches, six victoires. C’était énorme ! On avait bien embrayé la machine. Il y a aussi eu des moments un petit peu plus difficiles, mais le capital points acquis a fait qu’on est monté en fin de saison. Une très grosse saison, une super saison.

« Le plus sarthois des Mayennais » 

Dans ce bon stade Léon-Bollée…
C’était un stade extraordinaire. C’était un stade de ville. Mais le MMArena est aussi un stade magnifique. Il ne demande qu’à revivre. Le président Gomez a réussi à amener tout le monde avec lui pour essayer d’aller rechercher le Graal, le haut niveau. C’est une personne qui connaît bien le football, il a quand même été président de Troyes, il a connu un entraîneur comme Jean-Marc Furlan qui l’a emmené en Ligue 1… Je ne connais pas exactement le personnage, mais je vois quelqu’un de très sage et de très posé. Il sait qu’il faut laisser le temps au temps.

On dit toujours qu’il faut deux belles équipes pour faire un beau match. Laval représente aussi beaucoup pour vous…
J’ai tout connu à Laval, en tant que joueur. Je suis quand même resté pas mal d’années. La Ligue 1, l’apothéose de la coupe d’Europe… Je suis presque lavallois, je suis ernéen. Quand j’étais au Mans, je disais que j’étais le plus sarthois des Mayennais. Parce que mes parents sont sarthois ; ma maman est de La Flèche, mon papa de Mézeray.

On ne vous charriait pas ?
C’était pour rigoler. J’étais super heureux de dire haut et fort que mes parents sont de souches sarthoises. C’était un petit clin d’oeil sympa. Après Laval reste Laval…

Que souhaitez-vous pour samedi ?
Que ce soit surtout une très belle fête, que les supporters viennent nombreux. Ça reste un derby, mais il faut que ce soit fait dans une belle ambiance et dans une belle entente. Un club comme Laval doit remonter, c’est une obligation. Et que Le Mans remonte aussi, le plus vite possible. C’est une très belle équipe, c’est costaud, solide. Ils le prouvent par leurs résultats. Que le meilleur gagne !

Photo : © Ouest-France/Blandine Lempérière.

Partagez cet article :

Autres articles
Le Mans bute sur la forteresse caladoise

Piégés sur l’unique occasion de Villefranche, les Manceaux ont poussé. Sans parvenir à repasser devant. Un nul très frustrant (1-1).

Lire la suite

LE MANS FC-Villefranche en replay (1-1)

Ça n'a pas voulu…

Lire la suite

Partenaires institutionnels

devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC

Partenaires platiniums

devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC

Partenaires officiels

devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC

Fournisseurs officiels

devenir partenaire de LE MANS FC
devenir partenaire de LE MANS FC

Ouverture billetterie & boutique à La Pincenardière

DU LUNDI AU VENDREDI SAUF JOUR DE MATCH À DOMICILE ET JOURS FÉRIÉS (10H-12H, 14H-17H)